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Jusqu’ici présente dans les pays anglo-saxons, la publicité sur Instagram est finalement arrivée en France. La firme rachetée par le géant Facebook en 2012 et qui vient tout juste de fêter ses 5 ans, n’en est pas à son coup d’essai. Depuis 2013 en effet, Instagram teste dans d’autres pays son nouveau système publicitaire, en partenariat avec certaines marques triées sur le volet pour ne pas froisser les Instagramers ou Igers.
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C’est malgré tout c’est avec une certaine réticence que les utilisateurs ont accueilli ces photos sponsorisées.
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POURQUOI FAIRE DE LA PUBLICITÉ ET COMMENT ÇA MARCHE ?
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Fort de ses 400 millions d’inscrits, Instagram a décidé de monétiser sa popularité en proposant aux entreprises de souscrire des offres publicitaires. Selon certaines sources, cette décision est due au rachat du réseau social par Facebook qui souhaite rentabiliser son acquisition. Réaction prévisible donc, étant donné que ce rachat lui avait coûté la bagatelle d’un milliard de dollars.
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La réussite de la monétisation de l’application est d’autant plus assurée que les utilisateurs d’Instagram seraient 60 fois plus « engagés » que les utilisateurs de Facebook. Par exemple, RedBull obtient en moyenne 2 fois plus de « Like » sur Instagram que sur Facebook, avec pourtant 40 fois moins d’abonnés.
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Il faut dire qu’Instagram a tout pensé pour stimuler cet engagement : son système actif permet en effet d’accéder au site de l’entreprise (learn more) ou même d’acheter directement depuis l’application via une icône en dessous de l’image (shop now).
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QUE FAIRE POUR NE PAS VOIR CES PUBS ?
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Bien décidés à se faire entendre, de nombreux Instagramers ont exprimé leur mécontentement depuis l’apparition de la publicité. En réponse, Instagram a insisté sur son aspect ciblé et qualitatif : les utilisateurs peuvent améliorer leur fil d’actualités en bloquant tel ou tel type de publicité. Les publicités désormais ouvertes à toutes les entreprises, mêmes locales, sont supposées être hyper ciblées.
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Enfin, Instagram a décidé de collecter les données des utilisateurs via leur compte Facebook. Le réseau social justifie sa politique en précisant vouloir privilégier les publicités potentiellement intéressantes pour l’utilisateur. Ce parti-pris, qui aurait pu susciter l’indignation des Igers soucieux de la protection de leurs données personnelles, n’a pourtant pas fait reculer le nombre d’inscriptions…
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Quelques exemples de publicités
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Quoi de neuf chez les autres réseaux sociaux ?
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Le bouton « je n’aime pas » de Facebook ne verra finalement pas le jour car contraire à la culture positive du réseau social. A la place, l’utilisateur pourra sélectionner des emojis. En effet, ces icônes seraient un moyen, selon Facebook, d’exprimer plus facilement l’empathie.
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100 000 000 ; c’est le nombre d’utilisateurs sur Pinterest à ce jour.
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SNAPCHAT
0,99€ ; c’est le prix décidé par Snapchat que les utilisateurs devront payer s’ils souhaitent rejouer une snap.
4 000 000 000 : c’est le nombre de vidéos vues chaque jour sur Snapchat
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900 000 000 : c’est le nombre d’utilisateurs actifs présents sur la messagerie rachetée par Facebook en février 2014
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